Espoir.d.un.meilleur.demain

Reflexions acides d'une ado attardee

Lundi 5 octobre 2009 à 13:34

Je me demande encore pourquoi j'ai si envie que ça marche entre nous. Parce qu'il est évident que ça ne pourra marcher. Je continue de croire en un "nous" qui n'est en fait qu'une belle blague. On s'tire dans les pattes.

Il a l'air de m'aimer. Moi non plus.

Ce qui me manque c'est l'image que j'ai de l'amour. Le coup de foudre. Nous on fait partie des 397 "belles" histoires qui ont commencées le 15 juin 2009 sur meetic. Coup de foudre à travers l'écran ? Non je crois pas non. Je suis jeune et je suis désolée mais je crois encore au prince charmant. Pathétique ? A coup sûr !


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Jeudi 30 avril 2009 à 21:54

Voilà maintenant plus d'un mois que je suis rentrée en France, et c'est ce soir même que je me mets à chialer.

Parce que je me rends compte de tout ce que je n'ai plus à présent.
Parce que je me rappelle toute ces rues que je prenais plaisir à traverser.
Même après avoir passer 8H minimum à nettoyer des chambres à en avoir le dos démonté, les articulations douloureuses, la peau sèche et irritée.

J'aimais marcher à Edinburgh. Plus qu'ailleurs.

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Jeudi 9 avril 2009 à 2:20

On m’a souvent dis que j’étais forte. Mes parents surtout. Parfois mes amis.
Ils ont tord. Tous.http://espoir.d.un.meilleur.demain.cowblog.fr/images/IMG6302.jpg

J’ai été forte jusqu’à mes 15 ans. Vous savez à quel point c’est dur le collège ? On fait un drame d’un petit rien. Quoi qu’il en soit, ma meilleure amie et moi n’étions plus sur la même longueur d’onde, et ça nous a gentiment conduites vers une « rupture ». C’est moi qui ai très mal vécu la chose, puisqu’en réalité, c’était plutôt ELLE qui n’était plus sur MA longueur d’onde. Moi je l’aimais toujours autant, et jamais je n’avais voulu de cette rupture.
Bref, je suis restée forte, et arrivée au lycée j’ai commencé à vivre la même chose mais avec une autre amie. Je ne l’ai pas supporté. Je me demandais juste « qu’est ce qui cloche chez moi pour que toute mes amies me laissent les unes après les autres ? »
Alors Camille m’a laissé. Tout comme Anaële l’avait fait l’année précédente. Et depuis ce jour je n’ai jamais cessé de pleuré.
Je pleure, parce que je ne suis pas si forte qu’on le pense, et pourtant, combien j’aimerais l’être.
Je doute, ô, combien je doute !
On me dit que les Hommes avec un grand « h » naissent tous égaux en droits.
Dites moi si j’ai le droit d’aller étudier à l’étranger ? Dites moi si j’ai le droit aux bourses d’étude ?
On nous dit qu’on né tous égaux en droits. Si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi je m’apitoie sur mon sort, pourquoi je pleurniche parce que l’avenir que je souhaite me coute trop cher.
On a les mêmes droits, mais on n’a pas les mêmes chances.
Et c’est bien le truc le plus dégueulasse qui me soit jamais arrivé.

 

Jeudi 26 mars 2009 à 12:18

Envie de se fondre dans la masse. Redevenir une infime poussière que personne ne verrait et ne plus rien ressentir. Être comme envelopper dans une couverture bien chaude et s'endormir à jamais.

Comment faire pour vivre une vie aussi banale que la mienne ?

Si mes deux hémisphères faisaient la paix, je ne serait peut-être pas là ce soir.

Il n'y aura pas de happy end pour nous deux mon amour. Pas cette fois mon amour.

Je ressasse, rumine, me torture l'esprit. Pas un matin ne se passe, sans qu'au réveil, je me demande pourquoi je ne suis pas capable de faire les choses correctement. Pourquoi je ne suis pas comme les autres. Et pourquoi contrairement aux autres, je ne supporte pas de vivre cette vie si...banale ?

J'aimerai pouvoir pleurer mais je crois que, ce dont j'ai le plus envie c'est de crier,
Crier au monde entier que je ne suis pas qu'une incapable. Crier au monde entier qu'il y a des choses que je fais bien, que j'existe et que ce dont j'ai besoin c'est d'un peu plus d'attention.

Et ce putain de besoin de reconnaissance qui ne sera jamais assouvit.

T'en veux de la reconnaissance ? Bouge ton cul !

Je suis cette jeunesse dépravée, celle que j'ai toujours détestée, celle qui, pour fuir la réalité va boire et fumer

Sensation de vide. Dans le ventre, dans les placards, dans la caboche. Marre de lécher le cul de gens. Les obligations. Pourquoi se cacher ? On pourrait pas rester soit même rien qu'une fois ? S'attacher et lâcher Prise. Ouvre les yeux. Marche droit. Parle pas. Avale. Abois.

Sensation de plénitude, d'étouffement.

Irritée par le froid et la vie.

Le silence était d'or, la voiture à notre droite accélérait, celle en face n'avait plus rien à perdre.

La volupté de l'aiguille qui transperce la peau.

La lourdeur des paupières.

L'excitation du premier rendez-vous. La peur du premier baiser, de "la première fois".

Le besoin de reconnaissance.

Je suis l'imperfection incarnée : boutons, sourire démesuré, grognon, susceptible et pleurnicharde.

Et si tout s'arrêtait du jour au lendemain est ce que je retrouverai un bonheur aussi grand ? Nous serons toujours lié l'un à l'autre, peu importe ce que nous réserve l'avenir.

J'aurai tout fait pour le pousser à bout, ne pas le faire souffrir et en arriver là où j'en suis ce soir.
 
 
Cet article date de 2007. Et effectivement, ce soir là, ce n'était pas moi la méchante. Puisque ce 16 juillet de l'année 2007, c'est lui qui m'a allongé sans délicatesse sur mon lit de morte, et m'a attaché les poignets à ma tête de lit. Il a ensuite brandit sous mes yeux horrifiés son scalpel, et a fait une large incision au niveau de mon sein gauche. Il a décidé de me bâillonner parce que j'hurlais à la mort. Incapable d'émettre un son audible par n'importe qui d'autre que lui et moi, il a alors plongé sa main dans ma poitrine, élargissant la déchirure de ma peau. Il n'hésitait pas à farfouiller dans mes entrailles jusqu'à ce qu'il m'arrache le cœur. Bizarrement, j'étais toujours vivante, et étais encore consciente de tout ce qu'il se passait malgré mes vertiges et mon souffle court. Il a ensuite mis mon petit cœur qui battait faiblement dans un mixeur et a appuyé sur le bouton marche. Un bruit sinistre et morbide s'échappait de l'appareil tandis que l'odeur de mon sang se répandait dans la pièce. Il rigola de son rire cristallin en me découvrant horrifiée. Il venait de m'arracher le cœur et de le déchiqueter en petit morceaux.

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Lundi 23 février 2009 à 20:19

Notre histoire d’amour était telle une partie de poker : passionnée et acharnée.


J’ai tout misé, pensais avoir  le meilleur jeu.


En fait tu m’as bluffé : toi, tu avais un meilleur jeu que moi.


Et au moment de mettre cartes sur table, j’ai tout perdu.


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Pix : Gettyimages

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