On m’a souvent dis que j’étais forte. Mes parents surtout. Parfois mes amis.
Ils ont tord. Tous.http://espoir.d.un.meilleur.demain.cowblog.fr/images/IMG6302.jpg

J’ai été forte jusqu’à mes 15 ans. Vous savez à quel point c’est dur le collège ? On fait un drame d’un petit rien. Quoi qu’il en soit, ma meilleure amie et moi n’étions plus sur la même longueur d’onde, et ça nous a gentiment conduites vers une « rupture ». C’est moi qui ai très mal vécu la chose, puisqu’en réalité, c’était plutôt ELLE qui n’était plus sur MA longueur d’onde. Moi je l’aimais toujours autant, et jamais je n’avais voulu de cette rupture.
Bref, je suis restée forte, et arrivée au lycée j’ai commencé à vivre la même chose mais avec une autre amie. Je ne l’ai pas supporté. Je me demandais juste « qu’est ce qui cloche chez moi pour que toute mes amies me laissent les unes après les autres ? »
Alors Camille m’a laissé. Tout comme Anaële l’avait fait l’année précédente. Et depuis ce jour je n’ai jamais cessé de pleuré.
Je pleure, parce que je ne suis pas si forte qu’on le pense, et pourtant, combien j’aimerais l’être.
Je doute, ô, combien je doute !
On me dit que les Hommes avec un grand « h » naissent tous égaux en droits.
Dites moi si j’ai le droit d’aller étudier à l’étranger ? Dites moi si j’ai le droit aux bourses d’étude ?
On nous dit qu’on né tous égaux en droits. Si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi je m’apitoie sur mon sort, pourquoi je pleurniche parce que l’avenir que je souhaite me coute trop cher.
On a les mêmes droits, mais on n’a pas les mêmes chances.
Et c’est bien le truc le plus dégueulasse qui me soit jamais arrivé.