Toutes les nuits je refais ce rêve, celui où tu veux bien de moi, Celui où tu laisses tomber cette mijaurée. Tu me câline à nouveau, ressers ton étreinte, pose de doux baisers sur mon front, comme tu le faisais avant.
 

Au petit matin je me réveille, avec quelques heures de sommeil dans la tronche, je prends une bonne tarte en pleine figure, j’ai la trace de l’oreiller sur la joue, et le ventre retourné. Je me remets sur le dos, regarde les étoiles qui scintillent au plafond de ma chambre, et verse quelques larmes. Elles viennent se loger au creux de mon oreille et tu sais à quel point je déteste ça. Alors je les essuie rageusement du revers de la main en me rappelant avec quelle délicatesse tu les essuyais toi-même, pour ne pas que je m’énerve plus. Et puis je me lève brusquement pour aller affronter une nouvelle journée.


 
Je lèche les bottes des gens huit heures par jour, je fais bonne figure, tente de cacher mes blessures, et m’invente une vie qui rassure parce que je ne sais pas vivre dans le futur.


 
Je n’arrive pas à t’oublier, vis encore dans le passé, dans le souvenir de tes baisers.


 
Après tout même si je les rencontrais, qu’est ce que ça me ferait ? Une belle jambe ? La vie n’en serait pas plus belle pour autant…! Pourtant je reste fascinée devant tant de charisme. La musique aux oreilles, et la poudre aux yeux.



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